J7 : FC VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS – SC TOULON, le compte-rendu
Voici le compte-rendu du match par notre ami et créateur du M.A.O. San Maradona. Retrouvez aussi le DEBRIFAVIF avec une intervention de Ludo fraîchement rentré de La Réunion…
Sincèrement, j’étais persuadé que l’on tenait notre première victoire ce soir…
Mais ça, c’était avant la sortie de Guilavogui.
Au coup d’envoi, je nous ai trouvé dedans : La tactique était bonne, jouer bas, pour contrer en jaillissant rapidement. Nous étions organisés, compacts, face à une faible équipe de Villefranche. Je trouvais Guilavogui libéré, le seul a vraiment être capable de bien sortir le ballon. Une équipe de soldats qui dégageait même une certaine sérénité par séquence. Alors oui, Delgado à droite, c’était moyen, Barbier devant jouait son rôle de pivot avec ses qualités, Leleu était suppléé par Seye la moitié du temps… mais on voyait une équipe, et ça tournait. On aurait même pu voir, dû tuer le match sans une certaine maladresse. Je dis maladresse, parce que n’importe quelle équipe de National se retrouve à 2-0 à la mi-temps, c’est la cruelle réalité.
La sortie de Guila…
A la sortie de Guila, ça a été la bérézina. Je sais pas, le n’importe quoi. Zouaoui qui rentre, Leuleu qui sort pour mettre Seye à droite… J’insiste, Villefranche n’était pas meilleure que nous hier soir ! Alors pourquoi on fait n’importe quoi ? On a eu ce sentiment avec plusieurs équipes. La différence ? Elles sont capables de rester cohérentes dans leurs jeu, dans l’intensité, mentalement, 95 minutes. Combien de fois nous sommes-nous fait rattraper au score ? Dès qu’une équipe pilonne un peu avec constance, on s’effrite immanquablement.
Il y’a un vrai problème : qu’il soit physique et/ou mental, de lecture tactique en cours de match également, on n’y arrive pas. Nous avons les joueurs, mais il faut qu’ils soient à 100% physiquement dans ce championnat. Un Moulet à 100% a largement le niveau. Un Moulet qui revient de blessure ne l’a pas. Fini la compensation et la domination du CFA.
Et par PITIE, arrêtons avec « l’arbitre », « le gardien ». Il y’a juste d’excellents joueurs en National, et il faut être au dessus. Et on a mis 8 MATCHS a comprendre qu’en National, ça siffle des fautes légères et qu’il fallait un peu provoquer et tomber pour ENFIN avoir des coup-francs pour nous.
Il y’a une constante dans le football : quand ton équipe est prête, mentalement, physiquement, les détails jouent et tournent en ta faveur. Là, il nous manque quelque chose. Sans vouloir dénigrer les joueurs, les soldats, qui ont fait un super match (vraiment !) et qui font montre d’un superbe état d’esprit, mais les Leuleu, les Bayo, les Barbier que tu sors du chapeau… ça a vraiment le niveau requis sur 95 minutes ? Mambu a fait du bien. Diallo à 100% est indispensable en pointe. Mais quel est son état physique…?
Quelque part, quelque chose coince…
On s’est planté quelque part : Quand après avoir joué le haut du tableau en début de championnat, tu n’as pas à rougir. Que tu mènes plusieurs fois au score avec les résultats que l’on connait. Quand tu sens que tu as du potentiel, avéré dans ton groupe. C’est que tu t’es planté d’approche, physique et mentale en attaquant le championnat.
Je pense toujours que nous avons les moyens de nous maintenir. Mais effectivement, ça va se jouer au couteau, dans la soute contre les petits, surtout à domicile, ou BR doit vraiment redevenir un atout ! Des points contre Laval, c’est devenu obligatoire pour tout le monde !
Parce qu’on est quasiment, déjà, au quart du championnat !
Les stats du match par AMASTAT
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