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AS St-Priest – SC Toulon, le compte-rendu (J21)

Au coup de sifflet final, personne ne savait encore que le Sporting venait de faire la très bonne opération du jour…

Crédit photo : M.A.O.

Je ne sais pourquoi, une intuition, un espoir, une croyance mais je l’avais dit à mes acolytes durant notre voyage en Rhône-Alpes : je savais que les 3 points étaient pour Toulon.

Arrivés 1h avant la rencontre et dès l’échauffement, ce que je voyais du groupe, du staff, du nombre d’invités et supporters présents n’a fait que me conforter dans cette conviction.

Nous le savions, des joueurs majeurs allaient manquer en ce début d’après-midi : Ghrieb, Goncalves, Sahnoune. Mais tous étaient présents. Au milieu de la « horde » toulonnaise parquée dans un tiers de tribune. Côté San-Priods, ils semblent moins nombreux… jusqu’à ce que d’autres arrivent pour se coller à la main courante (j’y reviendrai).

Laisser venir ou attaquer ?

Sur la 1ère période, Toulon prend l’initiative du jeu. De nombreuses tentatives et notamment sur coup de pieds arrêtés. A 2 reprises il y a danger mais ce Sporting ne concrétise pas. Dommage puisque dès la 4ème minute, Gomis a l’occasion de frapper un grand coup : Yannick Martin s’interpose. 8 tirs, dont 4 cadrés et 2 contrés : un bilan correct.

Les locaux même s’ils subissent la maitrise Azur et Or parviennent à se créer 2 grosses occasions qui passent de peu à côté elles aussi. Leur ratio est meilleur avec 3 frappes cadrées sur 5.

Sur ces premières 45 minutes, l’abattage de Diop impressionne : dur sur l’homme, au contact et soucieux de sans cesse relancer proprement. Barbier pèse et le tandem Guilavogui/Gomis inquiète les locaux. A noter que Christophe peut-être piqué par son passage en réserve se montre plus « pragmatique ». Au milieu Moulet reste le métronome et Seïbou ratisse un nombre impressionnant de ballons. Derrière, ça demeure costaud même si les meilleures occasions San-Priodes sont consécutives à des erreurs individuelles. Sans conséquence, mi-temps : 0/0.

100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage…

Deuxième mi-temps, les locaux reviennent sur le terrain le couteau entre les dents. Mais Toulon gère, bloque, attaque au point, que l’ASSP ne parviendra à ne tirer qu’une fois au but… Le jeu est équilibré mais c’est le Sporting qui se montre tout de même le plus dangereux. Si seulement 3 tirs sur 7 sont cadrés, l’un d’eux fait mouche par l’entremise de Guilavogui. Le minot profitant d’une glissade du défenseur central pour frapper spontanément. Tout le monde exulte : dirigeants, staff, joueurs, supporters… Enfin presque. Seul Fabien Pujo invective son onze et donne des consignes. Dans les tribunes beaucoup disaient que le 1er qui marquerait raflerait la mise. C’est aussi sans doute ce que savait le coach toulonnais.

Les locaux auront beau tenter : attaques placées, contres, coups de pieds arrêtés. Rien n’y fera. Toulon a pris l’ascendant psychologique et les entrées de Bayo, Atlan ou Gomez ne déséquilibreront aucunement ce bloc. Victoire 1/0. Un joli cadeau offert par Morgan Guilavogui à la veille de son anniversaire au peuple toulonnais amateur de « ballon« .

Mais que fait la sécurité ?

Coup de sifflet final, 3 types qui tout au long du match avaient entre autre menacé verbalement Zouaoui rentrent sur le terrain créant, la confusion. Intelligemment les toulonnais regagnent le vestiaire en prenant le temps de saluer la jolie chambrée Jaune et Bleue en tribune.

Avec un match de retard à jouer face au voisin étoiliste, tous les voyants semblent au vert. Ce match a une nouvelle fois démontré que ce staff était parvenu à créer un groupe : recrues, jeunes, anciens. Tout le monde est concerné. De bonne augure pour les 10 dernières rencontres à jouer…

Les statistiques du match par notre partenaire AMASTAT

N-V.M., président du M.A.O.

Crédit photo : M.A.O.

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