Ce joueur aura marqué les supporters Azur et Or tant par la qualité de son jeu que par ses qualités humaines durant les 6 saisons où il portera le maillot de la rascasse.
Il aura été de ce grand Sporting auquel aujourd’hui encore tout le monde fait référence. Il fut de toutes les épopées et de tous les combats, dont le fameux match de la montée à Grenoble. Il aura côtoyé tout ce que le Sporting comptait de mieux, de meilleurs, car il en faisait partie intégrante. Il aura de par son jeu, sa clairvoyance et sa grinta participé à créer LA légende Sporting.
Son nom est indissociable des Courbis, Alfano, Dib, Pardo, Emon et, de toutes ces étoiles qui ont fait le foot à Toulon et qui ont faillie disputer la coupe de l’UEFA. Et même ces dernières années où le Sporting se morfondait dans les divisions inférieures régionales, il n’était pas rare d’apercevoir sa silhouette dans les travées de Bon Rencontre. Ce soir, c’est avec Martin N Kouka que le musée vous propose de passer un moment.
MARTIN, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?
J’étais à Salon de Provence et c’est André Sudre qui est venu me chercher. Il m’avait vu jouer et était intéressé par moi. Et comme j’étais également intéressé, j’ai signé. C’était une belle opportunité pour moi. Cette année là, je suis arrivé avec Alain Bénédet.
QUEL JOUEUR DU SPORTING T’A LE PLUS MARQUE ?
Celui qui m’a le plus marqué, c’est Delio (Onnis).
C’était un garçon égal à lui même, un opportuniste devant le but. Il y avait aussi Albert Emon. Lui, m’a le plus impressionné. De ses deux pieds, il n’en faisait qu’un. Du pied gauche ou du pied droit, c’était pareil. En plus ces gars là , étaient des gars simples, gentils, cool.
UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE A TOULON ?
C’est surtout le départ de Christian Dalger. Ça m’a marqué. Vu ce qu’il avait donné et fait au club et la façon dont il est parti, il ne méritait pas ça. Le club l’a remercié d’une façon pas digne de lui. C’est quand même lui qui avait fait venir les Courbis, Onnis, Chaussin, Ricort, Emon et j’en passe. Et puis, je me souviens de ce public formidable qui remplissait le stade pour supporter leur équipe. Ça vibrait bien !
UN MATCH EN PARTICULIER ?
D’abord le match en quart de finale de coupe de France contre Lens. On jouait la qualification pour la demi. C’était important pour nous et pour le club. On était en première division depuis peu et Lens était une très bonne équipe de cette division.
Et puis, le match de la montée à Grenoble. Ça a été aussi merveilleux. On était en concurrence avec Reims. On était conscient que l’on avait toutes nos chances. Il fallait se lâcher, jouer à fond, aller au bout de nos efforts. Et à la fin, on était en première division. C’est un souvenir inoubliable .
EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER TON AVENTURE TOULONNAISE ?
Ça a été extraordinaire, un déclic pour moi de découvrir le haut niveau. J’ai eu la chance de côtoyer de grands joueurs, vraiment et ce n’est pas permis à tout le monde. Ils m’ont apportés leur expérience. Humainement, ils m’ont tous apportés quelque chose. Je n’ai que des bons souvenirs, des gros matchs, des victoires partagées avec le public.
QUE DEVIENS TU ?
Je travaille à la communauté d’agglomérations depuis 2003.
Mais ce qui est sympa, c’est que les gens me reconnaissent dans la rue et ça me fait extrêmement plaisir.
Les gens me parlent toujours du Sporting. Ils espèrent que l’on retrouvera une équipe pro un jour. Moi aussi, je souhaite que l’on retrouve une équipe de haut niveau ici. Il y a de la place pour le foot et le rugby à Toulon, comme avant.
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