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Newsletter – Octobre/Novembre 2018

Cherchez le garçon…

Dans « The Leftovers », excellente série américaine diffusée entre 2014 et 2017, 2% de la population mondiale disparait subitement de la surface de la terre un beau jour, sans explication rationnelle. Cette tragédie laisse les familles et compagnons des disparus en proie au plus grand désarroi, seuls, face au vide. Interdits devant ce phénomène inexpliqué qui leur a enlevé, de façon totalement aléatoire et définitive, un être qui a compté dans leur vie.

La série frappe par sa dimension psychologique. Par son travail sur la psyché des personnages au fil des trois saisons et leur évolution face au deuil. Nous laissant nous-mêmes, téléspectateurs, en proie à notre propre questionnement sur la vie et la mort, le passage vers l’au-delà et notre positionnement vis-à-vis d’une spiritualité dans cette vie ici-bas.

Une fois la télécommande saisie et la télé éteinte, cependant, le commun des mortels quitte le monde de la fiction et retourne vaquer à ses occupations régulières, sans autre forme de sentiment que celui d’avoir passé un bon moment, en ayant regardé un show finalement bien foutu.

La menace fantôme ?

Le commun des mortels. Pas les supporters du Sporting Club Toulon, qui font partie d’une catégorie à part.

En effet, de façon régulière depuis quelques années,  la fiction a rejoint la réalité. Saisir son smartphone, sa tablette ou consulter internet depuis son ordinateur afin de prendre des nouvelles des joueurs du SCT diffuse une angoisse latente. Instille un malaise  à la hauteur de l’intrigue de la série télévisée que nous venons d’évoquer : régulièrement, des personnes disparaissent du groupe de l’équipe fanion, sans raison apparente. 

Qu’il s’agisse de cadre, de leader ou de nouvelles recrues signées il y’a à peine quelques semaines, nul n’est épargné. Et qu’il s’agisse de constater leur absence sur le terrain, à l’entrainement, ou à l’occasion d’une photo de groupe de début de saison alors que le disparu était encore titulaire le match précédent ; ils s’évanouissent tous dans la nature sans laisser de traces (ou presque). Laissant simplement un maillot toulonnais vide de son occupant.

Comme dans la série, ils ont basculé dans un monde parallèle. Leur nom est devenu une sorte de tabou. Les canaux officiels n’en parlent plus. Il faudrait les oublier instantanément comme si de rien n’était. Comme s’ils n’avaient jamais existé. Comme si une photo « rigolote » du groupe faisant la grimace pouvait effacer à tout jamais leur présence au sein du club Azur et Or.

C’est en cela que le Sporting est bien souvent plus fort que la fiction : outre la trace qu’il laisse dans les comptes du club, ou simplement sur son image qui s’en trouve de fait écornée (les informations vont vite dans le petit monde du foot varois…), le joueur ne disparait pas, n’est pas mis soudainement à l’écart. Sans que cela n’affecte ses collègues de travail : si cela peut arriver à n’importe qui, c’est bien que tout le monde est concerné.

Si l’entraineur connait bien un joueur dont il est proche et que celui-ci est soudainement persona non grata c’est bien que, quelque part, son travail peut être mis en doute.

Quel dommage que, comme dans la série, des forces supérieures soient en œuvre et nous soyons seuls face à un questionnement existentiel. Que le doute règne et que l’atmosphère de travail ne soit pas optimale. Car après la superbe victoire à Lyon, le groupe a, une fois de plus, démontré ce que nous constatons chaque année : Il y’a un énorme potentiel à Toulon.

A croire que les étoiles ne sont, encore une fois, et de façon tout à fait mystiques, pas toutes alignées pour nous permettre de l’exploiter à sa juste mesure. Comme d’habitude ?

Nouvelles réalisations de RazCast Tv pour le club…

Pour parler de façon familière, ces collaborations entre la chaîne mise en place conjointement par LaRascasse.fr et le M.A.O. pètent les scores. Que ce soit pour les reportages d’avant-matchs ou, la dernière diffusion depuis Lyon de la rencontre référence de nos Jaune et Bleu. Le nombre de visionnages parlent d’eux-mêmes (FB et YT cumulés) :

Ceci prouve que l’on peut être critique, exigeant  mais que le club sait aussi reconnaitre les compétences de bénévoles aptes à promouvoir correctement une équipe de 4ème division. Soucieux d’apporter aux supporters de la rascasse, des contenus de plus en plus professionnels ! L’union fait la force…

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