LE BILAN – épisode 1

Quoi de mieux que la trêve des confiseurs pour faire un bilan de mi-saison ?

Au M.A.O., après ces 5 premiers mois de compétition et malgré tout ce que l’on a déjà pu écrire sur ce site ou dire dans les émissions de RazCast Tv, nous avons pensé qu’il serait bon de faire un bilan de mi-saison. Aussi, plutôt que d’en écrire 1 à plusieurs mains, nous vous proposons un « feuilleton » en plusieurs épisodes, par plusieurs « auteurs », sans qu’aucun, ne soit au courant du/des thèmes abordés par les autres. Pour ce 1er volet, je m’y colle !

La promesse…

Nous n’en avons jamais fait aucun secret, Eric Rech est un coach que nous appréciions. C’est un homme droit qui a toujours répondu présent à nos sollicitations lorsqu’il était à Aubagne. Si l’arrivée du directeur sportif Marcel Dib ne laissait planer aucun doute quant au nom du nouveau coach ; voir les méthodes Rech appliquées au Sporting semblaient alléchantes. D’autant que les hommes connaissaient et le niveau et la poule.

De fait, il était logique après une saison des plus compliquée d’espérer voir un recrutement conséquent ; adapté au niveau et plus ; des résultats permettant de jouer les 1ers rôles… Vous le savez, il n’en est rien : éliminé de la CDF ; relégable à la trêve ; un stade vidé où de nombreux adversaires sont venus prendre des points… Le Sporting fait aussi désormais un complexe « d’infériorité » vis-à-vis de ses voisins du département.

Seul…

Je l’ai souvent dit sur la chaîne ou écrit sur le forum LaRascasse.fr : le pire pour l’actionnaire majoritaire, serait que le club tombe dans l’anonymat. C’est en tout cas ce que j’ai longtemps cru. En ce 28 décembre, nul ne peut nier que c’est aujourd’hui un fait. Le Sporting Club Toulon, n’existe plus que pour une poignée de fidèles désabusé(e)s. Pourtant, malgré les résultats ; la défiance de supporters ; l’abandon du navire de dévoué(e)s bénévoles ou partenaires ; la communication est toujours inexistante. L’actionnaire semble de plus en plus seul et pourtant, sans réaction !

La ligne de défense « je suis le rempart à Boudjellal le marseillais » ne fait plus guère illusion. D’autant, que de nombreux amoureux de football en sont arrivés à un tel point de frustration, que l’idée d’un club estampillé TPM ne rebute plus. Avec ou sans l’ancien président triple champion d’Europe ? C’est une autre histoire.

Certes, il reste toujours les « Die Hard Fans » ; les vrais ; les chevaliers blancs porteurs de l’entité Azur et Or ; des supporters « dormants » en attente de jours meilleurs : mais que pèsent-ils face à la masse ? Le Sporting 2022/23 ce sont des souvenirs, de la nostalgie et beaucoup de peine et frustration. Le club « surfe » là-dessus tout en poursuivant sa politique de bannissement sur les réseaux sociaux. C’est dire la considération qui leur est accordée.

L’attrait…

Dans ce dernier paragraphe, je vais évoquer ce que certains considèreront comme une provocation. Et vais revenir sur l’idée d’un club TPM comme je peux le lire ou l’entendre de-ci de-là.

A ceux qui pensent que la solution à un départ de l’actionnaire majoritaire est une relégation ou la création d’un club « aggloméré« , je dirais que c’est sans doute semblable à penser que la sodomie est un bon moyen de contraception. C’est à ma piètre connaissance médicale, efficace mais sans doute aussi : douloureux ! Si c’est fait sans un vrai consentement ; sans réelle préparation ; une véritable adhésion.

Alors oui, la relégation sous l’ère Joye, nous l’avons déjà connue ; certes la saison dernière, c’est passé près et pour l’heure encore une possibilité ; mais croyez-vous réellement que ce serait un motif de départ/vente du club ? Quand l’on est face à quelqu’un qui semble ne pas apprendre de ses erreurs et pire, les reproduire ?

Pensez-vous que la création d’une nouvelle entité footballistique pousserait la tête pensante vers la sortie ? Qu’est-ce qui empêcherait le Sporting de continuer d’exister ? Chacun étant libre de supporter le club qu’il souhaite.

Au-delà de l’identité, c’est pour la majeure partie du public, les résultats qui remplissent ou pas les stades. De fait, un club issu d’une fusion ; un club du département obtenant des résultats, gravissant les échelons ou, un club créé de toute pièce, verra un collectif exister et consommer. Qu’il soit estampillé « Sporting » ou pas. Tout le reste n’est que littérature.

Et le bilan du Sporting ?

Je me doutais que toi, derrière ton écran me poserais la question : bravo !

Et bien, comme pour la rédaction des avant-matchs, il est difficile de ne pas rabâcher ou d’écrire ce que chacun voit déjà. Aussi, je voulais rédiger un billet reprenant ce que je pouvais entendre ; ce que l’on pouvait me rapporter ; ce que je pouvais lire.

Je voulais te donner une photographie en ce mardi ensoleillé, de ma vision de mon club de coeur. Un point de vue je l’espère rédigé avec recul ; dicté certes par certaines émotions mais en cohérence avec mes croyances.

Je ne te demande pas d’adhérer mais accepterai ton point de vue ; ton avis ; tes désaccords. Encore faut-il qu’un article concernant le Sporting, ait attiré ton oeil et que tu aies pris le temps d’aller au bout.

Prends soin de toi.

Nicolas