À 4 journées de la fin, Toulon part en terre cannoise pour tenter de se rassurer et ramener des points qui pourraient être synonymes de presque maintien…
Samedi 13 avril 2024, 20 heures : l’arbitre siffle la fin de cette rencontre opposant le Sporting de Toulon à l’avant dernier du championnat, l’Olympique d’Alès. Les joueurs Azur et Or ont pour la plupart la tête baissée, eux qui ont longtemps cru avoir un rôle à jouer dans ce championnat de National 2 ; commencent à comprendre que c’est finalement pour éviter la relégation qu’ils vont devoir revêtir le bleu de chauffe en cette fin de saison.
Quelque chose fonctionne dans ce club ?
Et oui, pour la 3ème saison consécutive, les joueurs toulonnais vont devoir se battre pour parvenir à rester dans une division déjà indigne pour le club de la 12ème ville de France. La médiocrité semble incrustée dans toutes les couches du club : la réserve lutte en R2 pour ne pas descendre. Chez les jeunes, à priori, les choses ne vont pas dans le bon sens non plus. Mais y’a-t-il quelque chose qui fonctionne dans ce club ?
Va-t-il réellement fêter ses 80 ans en 4ème division (à moins que ce ne soit en 5ème) ? Vu les chambrées de plus en plus ridicules de Bon Rencontre, on peut se demander si la disparition du Sporting dérangerait grand monde ? Et si l’affiche de samedi face à Cannes, peut rappeler aux plus anciens une rencontre de la regrettée division 1 ; il s’agira bien d’un simple match retour de N2 auquel nous assisterons.
Je reconnais que je suivrais probablement le match sur Youtube. Presque plus par obligation que par passion : le National 2 ou 3, quelle différence ? Nous sommes embourbés dans le monde amateur depuis bien trop longtemps pour espérer nous en extirper sur du court terme. Les dirigeants du club sont présents depuis plus d’une décennie et ont prouvé leur incompétence chronique.
Pourquoi suivre le Sporting ? Il n’a plus d’âme, il continue à faire vibrer ceux qui gardent les yeux fermés mais dès qu’un soupçon de lucidité nous revient, le constat est accablant : ce club n’existe plus ! Tous ceux qui y oeuvrent le poussent toujours un peu plus vers le précipice, même quand on pense toucher le fond, on parvient à creuser encore et encore…
J’attendrai donc que ce championnat se termine en espérant une nouvelle fois que l’actionnaire lève le camp. Car c’est vrai que Toulon mérite un grand Sporting. Mais force est de constater qu’il n’a peut-être jamais été aussi petit.
Jérôme
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