ActusCompte-Rendu

LE BILAN – épisode 2

Second épisode de notre bilan de mi-saison et c’est Jérôme qui s’y colle…

Des saisons qui se suivent et se ressemblent ?

A la sortie de l’épisode Tigana, une saison qui aura nourri autant d’espoirs que de déceptions, un nouveau staff prend les commandes du groupe Azur et Or. Leur CV séduit : moins clinquant que leurs prédécesseurs certes, mais aussi peut-être, des profils plus adaptés aux joutes de la N2 qu’ils connaissent bien puisqu’ils débarquent du club d’Aubagne ; concurrent « historique » du club varois dans cette poule sud.

Un recrutement ambitieux

Des anciens pensionnaires de National, de Ligue 2 et même de Ligue 1. Prometteur me diriez-vous ? Cette fois-ci, est-ce la bonne ? L’avenir nous le dira…

Bis répétita

5 mois plus tard où en sommes-nous ? Le premier bilan est sans appel : au même point qu’un an plus tôt (dans tous les sens du terme). Très loin des objectifs d’avant saison. Le Sporting pointe à une peu glorieuse 11ème place, qui pourrait être synonyme de relégation en fin de saison. Certains diront que sur la valeur des joueurs, l’équipe n’est pas à sa place ; d’autres (le staff), que la malchance s’est acharnée sur les Jaune et bleu. Mais soyons pragmatiques : quand on fait le constat que ce Sporting, 11ème je le rappelle, n’a remporté que 5 de ses 13 premières rencontres et que ses « victimes » sont les équipes classées de la 12ème à la dernière place ; difficile ne pas y voir une logique implacable ; Toulon est à sa place. Malheureusement. Et se chercher des excuses ou évoquer la malchance ne permettra pas d’engranger les points nécessaires au maintien.

Condamnés à l’amateurisme ?

Depuis l’échec cuisant et la relégation du National (1 victoire en 25 journées et championnat interrompu par la COVID), le club ne semble plus trouver la formule. Ne serait-ce que pour jouer les 1ers rôles en N2. Le stade se vide ; les derniers « irréductibles » s’y retrouvent mais l’émotion et les espoirs de grandeur ont été remplacés par l’ennui, voir même et c’est plus grave, l’indifférence. La plupart étant conscient que sous l’ère Joye, pas grand chose de bon ne se sera passé. Et que pas grand chose de bon ne se passera plus. Car peut-on imaginer que les choses changent vraiment quand les staffs se succèdent sous la pression et l’incompétence du même actionnaire majoritaire omnipotent ; omniprésent ; intrusif au point que rares sont les techniciens ayant eu la capacité à obtenir des résultats dans un contexte irrespirable.

Cependant, hors de question de dédouaner le staff actuel pour autant et qui a bien évidemment sa part de responsabilité. La qualité d’un groupe de techniciens se mesure également à sa faculté à gérer l’environnement ; parvenir à convaincre les décideurs que leurs idées sont les bonnes. Bref, qu’ils sont les hommes de la situation !

Mais pour cela, il faut éviter de multiplier les erreurs. Je pense, entre autre, à la confiance excessive accordée à certains joueurs (Gandi , Sao, …). Difficile de comprendre également la titularisation de Yohan Cardinale lors du derby face à Hyères alors que le varois Andréani, irréprochable, devait sûrement attendre ce rendez-vous avec impatience ?

Alors oui, il reste encore 17 journées pour espérer assister à une remontada à la martégale qui démonterait le pessimisme ambiant. Mais pour l’heure, à presque mi-parcours, on n’oublie pas que le précipice de la N3 est bien plus proche que les cimes menant au National !

Jérôme

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