J3 : SC TOULON – GFC AJACCIO, le compte-rendu
Autant le dire d’emblée, ce match face au Gazélec nous laisse sur notre faim, pour plusieurs raisons.
Incompréhension et incohérence en terme de plan de jeu, compo, choix tactique…
Sur le plan de jeu adopté et comme nous l’avons souligné dans le RazCast Show de cette semaine, ce match était attendu comme un combat, dans l’engagement ; entendez par là que la notion de duel et de Grinta devait être présente plus que d’accoutumée, entre le Gaz et le Sporting qui se connaissent et se respectent, cela à toujours été ainsi.
Le choix de privilégier le même milieu depuis 3 matchs, alors que les solutions ne manquent pas pour apporter plus de consistance en nombre, mais aussi sur le plan physique et athlétique à un secteur clairement déficient questionne, pourtant les solutions ne manquent pas.
La philosophie du coach, qui aime la possession, est altérée par cette décision ambivalente : vouloir la possession en jouant avec 4 attaquants et 2 milieux dont un récupérateur, c’est compliqué… Les ajacciens qui enchaînaient 3 matchs en une semaine ont eu, sans mauvais jeu de mots, plus de gaz. Le Sporting déjoue, saute les lignes, là où on aurait aimé prendre les Corses dans l’axe en les asphyxiant. Malgré 4 attaquants, Toulon se procurent peu d’occasions. L’animation offensive est clairement déficiente, les joueurs dézonent plus que de raison, le jeu est brouillon et d’ailleurs le but Toulonnais arrivera sur un contre et un csc bienvenu. À 0-0 à domicile, cela n’arrivera pas tous les jours : 4 attaquants sur la pelouse, 3 sur le banc soit 7 en tout et pour tout, il y a clairement un déséquilibre que l’on s’explique difficilement. Les milieux ne manquent pourtant pas (Bayo et Seye), dommage de perdre un temps précieux dans un système dont on sait qu’il n’est pas adapté au National.
Le cas Goncalves ?
Le cas Goncalves interroge lui aussi. Le joueur est annoncé partant par l’actionnaire majoritaire, on le sent bien perturbé, on le serait à moins. Et là encore, un entêtement à le titulariser n’apparaît pas opportun. Pour lui d’abord, mais aussi et surtout pour l’équipe. Alors oui, il reste que le Sporting a atteint la barre symbolique de 20 matchs d’invincibilité, mais, mathématiquement, l’opération n’est pas terrible. Avec une victoire et 2 défaites, les Azur et Or aurait le même nombre de points.
Les plus chauvins des supporters ont sans doute raison de crier au scandale sur le pénalty non sifflé sur Guilavogui à 8 mns de la fin du match. Reste que s’il avait peut-être permis d’arracher la victoire, elle aurait été en trompe l’œil. Le nul étant déjà plutôt bien payé, eu égard aux 3 gros arrêts réalisés par Andréani. Il faut avoir la lucidité de le reconnaître.
La dynamique n’est pas cassée, tant mieux. Mais le Sporting n’en profite pas, alors qu’elle est là, on la sent, on la perçoit clairement chez les joueurs, il suffit de savoir l’accompagner. Et elle n’est parfois pas si difficile à retrouver…
Les statistiques du match
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